Ce colloque, initialement programmé à l’automne 2020, a été reporté d’un an en raison de la mobilisation universitaire contre la Loi de Programmation de la Recherche, puis de la crise sanitaire.

Pour son quatrième colloque, le RT 14 (sociologie des arts et de la culture) s’associe au RT 11 (sociologie de la consommation et du numérique) de l’Association Française de Sociologie afin d’interroger les usages actuels du « temps libre ». Nous proposons de réfléchir à la frontière entre le loisir et le travail, qui distingue d’une part, « des occupations auxquelles l’individu peut s’adonner de plein gré » (repos, divertissement, information, création, engagement volontaire) et, d’autre part, des obligations professionnelles et domestiques (Dumazedier, 1962). Trois questions conduiront nos réflexions : comment les loisirs participent à l’élaboration de nos « styles de vie » (Bourdieu, 1979) ; comment sont-ils sources et preuves d’inégalités liées à la stratification sociale mais aussi aux rapports de domination de genre et de race ? ; et, enfin, comment le numérique vient-il, depuis une vingtaine d’années, bouleverser nos pratiques de loisirs en reconfigurant les modes de production, de circulation et d’appropriation ?

Trois enjeux transversaux irriguent notre approche. L’une des forces des travaux classiques, en particulier ceux de Pierre Bourdieu (1979), était d’intégrer l’étude du loisir dans celle, plus générale, des styles de vie, autrement dit de chercher à comprendre les associations des loisirs avec les autres sphères de la vie quotidienne, du travail aux attitudes politiques. Nous invitons les intervenant·es de ce colloque à dépasser la logique monographique et à confronter leurs résultats à ce que la littérature sociologique décrit des styles de vie des participant·es aux mondes de loisirs. Un deuxième enjeu transverse du colloque est la stratification sociale des loisirs qui, si elle a évolué au cours du temps, demeure forte (Coulangeon, Menger & Roharik, 2002 ; Lombardo & Wolff, 2020). Nous nous intéresserons également aux inégalités et aux différences liées aux appartenances de genre et de race, dans une perspective intersectionnelle. Le numérique constitue le troisième axe de notre questionnement. Il vient modifier les pratiques de loisir de trois manières : en venant équiper les mondes de loisir traditionnels, à la manière du tricot (Zabban, 2015 ; 2016) ; en numérisant certaines pratiques traditionnelles comme l’écoute de musique (Granjon & Combes, 2007) ou la visite patrimoniale (Donnat, 2016) ; et en proposant de nouveaux loisirs comme les jeux vidéo (Ter Minassian, Rufat & Coavoux, 2012). Ces nouveaux loisirs que l’on pourrait dire « proprement numériques » s’inscrivent néanmoins dans des généalogies d’équipements et de pratiques (Berry, 2015) : leur place au sein du quotidien est moins souvent inventée de toute pièce que réaménagée (Boutet & Ter Minassian, 2015).

Les trois enjeux de ce colloque apparaissent sous un autre jour avec la crise sanitaire venue bouleverser le rapport au temps, les modes de travail ou de scolarité. Le confinement a contribué à réorganiser des loisirs soudainement cantonnés au domicile (hausse de pratiques culturelles numériques, intensification des pratiques en amateur) et, pour certaines pratiques, à atténuer des inégalités sociales ou générationnelles (Jonchery & Lombardo, 2020). Pour explorer ces enjeux transversaux, le colloque se concentrera sur cinq angles d’analyse qui éclairent des aspects parfois encore peu explorés des travaux sur les pratiques de loisirs. Les travaux examinant d’autres pistes s’inscrivant dans la thématique seront également examinés avec attention.

AXE 1 – Les cadres des loisirs

La lecture, le football en club, la déambulation sur Internet, la visite de châteaux ou d’expositions sont autant d’activités de loisirs solitaires ou collectives qui se superposent, s’articulent ou se concurrencent. S’y intéresser suppose de prendre en compte les temps dans lesquels elles s’insèrent, le plus souvent en opposition aux autres temps sociaux qui organisent la vie des individus : temps professionnel, familial, associatif, etc. (Dumazedier, 1974 ; Pronovost, 2017). Ces activités prennent place dans des cadres tour à tour libérateurs et contraignants, qui éprouvent la capacité réflexive des individus à négocier l’usage de leur temps libre, alors qu’ils sont pris également dans des routines, des habitudes et de l’inertie (Dubuisson-Quellier & Plessz, 2013). Il s’agit donc de questionner les dimensions spatiales et temporelles qui encadrent leurs activités de
loisirs, dans le quotidien comme l’extra-quotidien (au sein du foyer, dans les transports, sur les lieux et temps de vacances). Les pairs, qu’ils et elles s’intègrent dans des réseaux familiaux et conjugaux, professionnels ou amicaux (Bidard, 2012 ; Pasquier, 2005 ; Détrez, 2014), accompagnent et encadrent les pratiques de loisir et participent pleinement à la socialisation primaire et secondaire des individus en matière de goûts et de pratiques de loisir (Lahire, 2004 ; Octobre, 2014). Cette distribution des activités de loisirs entre différents cadres spatiaux, temporels et sociaux/relationnels traduit le rapport des individus à ces pratiques et reflète notamment la stratification sociale de l’espace des loisirs (Coulangeon, Menger & Roharik, 2002 ; Octobre et al., 2014). De plus, l’articulation des différentes activités dépend des infrastructures matérielles et cadres sociotechniques qui viennent équiper les moments (DeNora, 2011), encadrer, prolonger et normer les pratiques (Shove & Pantzar, 2005). À ce titre, les façons dont le numérique vient (ou non) redéfinir ces cadres – en réduisant les distances, les temporalités ou encore l’influence ou l’absence de pairs dans la conduite des activités de loisirs – doivent être interrogées. Rendre compte des cadres des loisirs implique également de questionner le niveau d’attention – plus ou moins flottant – accordé aux pratiques (Auray, 2017), selon qu’elles sont des activités de premier plan ou de fond, mais aussi de penser le degré d’engagement des individus dans les activités de loisirs, selon qu’elles se déroulent dans des temps pleins ou « creux ». Comment s’enchevêtrent et se structurent alors les activités de loisirs ? Comment les individus les organisent, les gèrent, les superposent ?

AXE 2 – Organiser les mondes des loisirs

Les mondes des loisirs sont aussi des espaces marchands, économiques, dont le succès dépend de la capacité à approvisionner les pratiquants en ressources : informations, techniques et matériels, occasions de sociabilité (Fine, 2015 [1989]). Les loisirs s’organisent en famille, dans des associations, ils sont rythmés par des événements dont l’organisation constitue en lui-même un secteur économique. Certaines des fêtes qui structurent les temps sociaux aujourd’hui sont organisées pour et par les acteurs des secteurs du loisir. Les loisirs sont pris en charge et façonnés par des fédérations, des industries, des infrastructures. L’industrie du tourisme oriente les flux de visiteurs et visiteuses (Duhamel, 2018), et les industries culturelles l’attention des consommateur·trices. Les loisirs sont régulés par des agences étatiques ou internationales. Quels sont les supports institutionnels, marchands et non-marchands, des loisirs, et comment fonctionnent-ils ? Que peut-on dire de la manière dont les loisirs sont organisés, promus et consommés, des mondes de production qui y sont liés et des espaces marchands qui leurs sont dédiés (grands et petits commerces, salons, foires) ? Les dispositifs numériques sont, quant à eux, souvent associés, en particulier via l’économie de plateforme, à un processus de marchandisation des pratiques et activités de loisirs (Etsy, Twitch, Ravelry, TripAdvisor) (Chaves Ferreira, Jourdain & Naulin, 2018 ; Naulin & Jourdain, 2019). L’engagement important des consommatrices et consommateurs de loisirs, qui se traduit souvent en contributions créatives et productives, trouve par ailleurs avec le numérique et ses dispositifs de nouvelles dynamiques (Dubuisson Quellier, 2018 ; Mellet & al., 2014). Dans quelle mesure ces nouvelles organisations et ressources affectent-elles les logiques sociales des pratiques de loisir et transforment-elles leur économie ?

AXE 3 – Usages sociaux des loisirs

Les pratiques culturelles sont souvent observées à partir d’un modèle de consommateur·trice fortement engagé·e et désintéressé·e : cinéphile, mélomane, amateur·e d’art, etc. On sait pourtant que les biens culturels viennent avant tout « équiper la vie » (Burke, 1941) et qu’en ce sens, par
exemple, la lecture esthète n’est qu’un des « usages sociaux de la lecture », avec la lecture de salut (dans les moments de crise biographique) ou encore la lecture didactique ou de divertissement (Radway, 1991[1984], 2020 ; Mauger & Poliak, 1998). Qu’en est-il des loisirs ? À quelles logiques
sociales répondent-ils, au-delà des simples dimensions de plaisir et de divertissement ? Le tourisme culturel peut par exemple répondre à un sentiment d’obligation lié à la bonne volonté culturelle des individus, leurs pratiques de consommation étant alors rapportées aux figures inégalement valorisées de « touriste » ou de « voyageur » (Cousin & Réau, 2009). Les loisirs productifs, le « travail à-côté » (Weber, 2009 [1989]) renvoient en même temps à des logiques économiques, de plaisir, ou encore d’affirmation de soi, souvent indissociables (Naulin & Jourdain, 2019). Les loisirs de bien-être, un ensemble de techniques de soi aujourd’hui fortement valorisées, du yoga à la méditation en passant
par la lecture de guides pratiques, sont associés au développement personnel autant qu’au loisir.

AXE 4 – Apprentissages des loisirs

Apprendre à tricoter et à réaliser différents types de points, à distinguer un bolet d’une amanite, à s’orienter dans une offre d’hébergement par des particuliers en ligne, etc. Les pratiques de loisir comportent pour la plupart une dimension technique importante et sont des espaces privilégiés de l’éducation buissonnière (Barrère, 2011). Elles s’appuient sur des dispositions et supposent le développement d’un certain nombre de compétences. Apprendre est une activité à part entière, constitutive des pratiques de loisir. Les travaux sur les jeux en ligne (Berry, 2012) ont mis en avant leur place dans le processus d’intégration, souvent ritualisé, à des communautés de pratique (Lave & Wenger, 1991). Ils soulignent aussi que si une part importante des apprentissages se font par socialisation et « par frayage » (Delbos & Jorion, 1990) sans jamais être formalisés, les loisirs sont aussi un domaine où une transmission plus formelle sur un modèle scolaire peut être développée (ateliers créatifs (Chateigner, 2008), entraînements sportifs, visites culturelles). Ils doivent alors souvent tenir un équilibre délicat pour rester dans le cadre du non travail et d’activités non contraintes. Quelles sont les modalités des apprentissages et quels sont leurs ressorts sociaux ? Comment s’inscrivent-ils dans le rapport aux techniques, aux savoirs, à l’échelle des biographies individuelles et des sociabilités ? Que dire du caractère transférable et de la dimension située de ces apprentissages ? À quelles conditions les savoirs techniques spécifiques développés dans le cadre de loisirs peuvent-ils être mobilisés ou valorisés au sein d’autres cadres pratiques ou d’autres espaces sociaux ?

AXE 5 – Frontières des loisirs et du travail

Compte tenu des transformations du travail et des conditions d’emploi, comment cette frontière at-elle évolué ? Des modèles managériaux, des régimes de travail (auto-entrepreneuriat), la localisation d’emplois (domicile) ou l’exercice de métiers sur le registre de la passion (Loriol & Leroux, 2015) peuvent contribuer à semer le trouble en imposant un engagement professionnel sur le temps libre. À l’inverse, des pratiques de loisir débordent de leur cadre habituel en fixant progressivement des contraintes ou en revêtant des caractéristiques habituellement associées au travail. Certaines s’immiscent même sur les lieux du travail où elles participent paradoxalement de l’auto-discipline requise des salariés (Boutet, 2017). La transition numérique et les effets de la crise financière et économique de 2008 ont fait émerger des activités réalisées sur les « plateformes », créatrices de valeur et éventuellement rémunérées (Beauvisage & al., 2018), distantes à la fois des activités strictement privées des amateur·es et du travail des professionnel·les (Flichy, 2019). Ce colloque sera l’occasion d’examiner cette zone grise sur laquelle s’établissent des productions numériques mêlant « passe-temps » et « gagne-pain » (Weber, 2009 [1989]), réalisées sur un temps libre, et donnant accès à de nouvelles sociabilités et à des formes de satisfaction personnelle et de gratification symbolique éloignées des situations de précariat et de subordination (Abdelnour & Méda, 2019 ; Naulin & Jourdain 2019).

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